La nouvelle auberge

Alors qu'ils se promenaient en regardant les étoiles Maleck caressait tendrement le dos de Niarkinou, puis, après une longue marche, il ressortit son bandeau de soie rouge.

J'ai encore une surprise pour toi.

Il lui glissa délicatement le bandeau sur les yeux et la guida par les mains, après quelques instants Niarkinou perçut qu'elle n'était plus en extérieur, à ce moment Maleck lui retira son bandeau, elle se crut tout d'abord rentrée à la l'auberge.

Malgré les apparences ce n'est pas cette bonne vieille auberge, celle-ci est toute neuve, j'ai pris la liberté d'y faire transférer nos affaires pendant qu'on marchait sous les étoiles, ne t'en fait pas ils n'ont pas fouillé tes tiroirs, ils ont transporté les meubles et les ont remis à la même place ... Enfin à un détail près, ou plutôt à une pièce près car ils ont tout mis dans ma chambre et ont installés mes filles adoptives dans ce qui aurait dû être la tienne, on dirait qu'on va passer encore plus de temps ensemble.

Maleck sourit et l'embrassa tout en pensant qu'il faudrait qu'il remercie le responsable du réaménagement de la nouvelle auberge pour ce placement adéquat.

Niarkinou trouva la surprise de taille. Et était emerveillé par cette si belle et nouvelle auberge. Elle profita pour en visiter tout les recoins et voir les nouvelles chambres.

-Elle est magnifique cette nouvelle auberge.

Puis elle redescendit voir ce que faisait Maleck.

Maleck était assis dans un fauteuil dans la grande salle, sa tête appuyée sur sa main. Il s'était endormi bien calé dans son fauteuil, il marmonnait dans son sommeil.

-Silence cavalier ........ Construit pour elle ...... tu ne l'aura pas ....... ma décision.

A mesure que son sommeil devenait agité ses ongles s'allongèrent puis aussi soudainement qu'elle était apparue la tension s'effaça dès qu'il prononça un mot, un nom:

-Niarkinou

Ses ongles reprirent leur forme normale et un sourire lui vint au visage. son bras libre formait un arc de cercle comme s'il la tenait dans ses bras.

-..........Envie d'un câlin

Niarkinou vit Maleck endormi sur un des fauteuil de l'auberge, elle l'observa, écouta ce qu'il disait. Et pouffa de rire voyant son grand Maleck dormir.

-Maleck... sifflota Niarkinou.

Et quand elle vu qu'il faisait un arc de cercle avec ces bras, elle si cala très doucement, et commença à l'embrasser délicatement sur ces lèvres.

Après ces quelques minutes de sieste Maleck se réveilla, il se frotta les yeux encore un peu embrumés par le sommeil et marmonna:

Je n'aurais jamais cru que transformer mon pouvoir destructeur en pouvoir créateur pour créer cette ville en une nuit serait aussi crevant.

Il s'étira légèrement et dit

En tout cas ça fait encore un beau cadeau pour ma princesse.

Il allait se relever quand il s'aperçut enfin de la présence de sa moitié dans ses bras.

Aaah mon petit ange tu était là.... Ne t'en fait pas ce n'était pas si fatiguant que ça, à peine quelques minutes de sommeil et me voilà totalement remis. Et puis même si je devais en souffrir, rien n'est trop beau pour ma princesse.

Il l'embrassa tendrement et abandonna l'idée de se relever préférant de loin profiter de ces instants de tendresse et de proximité, il claqua des doigts et le feu prit dans la cheminée près d'eux, réchauffant la pièce alors que dehors la neige tombait. Maleck embrassa une nouvelle fois Niark en la serrant contre lui et, alors qu'il lui caressait le visage il lui dit:

Je suis tellement accro que j'ai même rêvé de toi, mais tu est encore plus belle que ce dont je peux rêver.

Niarkinou profita de ce moment avec Maleck en tête à tête. Elle rougit à chaque parole qu'il prononçait sur elle, mais quelque chose la tracassait.

-Dit Maleck, si c'est la nouvelle auberge, pourquoi les habitués ne sont pas encor la?

Elle attendait impatiemment une réponse tout en regardant Maleck avec ces grand yeux bleus.

Maleck passa son doigt sur les lèvres de Niark avant d'y déposer un baiser.

Je ne sais pas, peut être sont-ils jaloux de ta beauté, ou que tu ait décidé de m'en faire profiter de façon plus intime.

La posa sa tête contre celle de Niark

Peut être tout simplement ont-ils pris le temps de prendre un peu l'air en route, ou encore ont-ils pris des vacances pendant cette trêve avant le nouveau départ. Ne t'en fait pas ils sont tous prévenus ils viendrons quand il sera temps.

Il caressa le ventre de sa dulcinée

Et puis, si nous sommes seuls, ça nous permet de faire de trucs de grandes personnes sans choquer quiconque.

Alors que sa main remontait doucement vers sa poitrine il ajouta:

Oups j'oubliais que tu n'es pas une grande personne, on va devoir attendre pour ces choses là

Après un petit rire il lui chuchota

Ou nous cacher pour le faire dans des endroits ou personne ne peut nous voir.

Il lui mordilla le lobe de l’oreille.

Niarkinou commença à rire quand elle se rendit compte que l'auberge était bien vide sans personne. Elle soupira.

-mouai, vivement qu'ils reviennent tous.

Et elle posa sa tête sur son épaule en s'assoupissant un peu.

Maleck la serra dans ses bras en la caressant tendrement. Alors qu'elle s'endormait il l'embrassa sur le front.

Repose toi, ils seront tous là quand tu aura suffisement dormi.

Alors qu'elle somnolait dans ses bras il regarda tous ses amis entrer sans un bruit pour ne pas la réveiller. Il lui caressa la tête.

Oui je sens que tu vas avoir encore une bonne surprise à ton réveil.

Niarkinou dormait paisiblement dans les bras de Maleck, elle rêvait, elle pensait.

-hurmf...

Et ces grands yeux se leva doucement vers le visage de Maleck.

- tu es toujours la

Et un sourire se dessina sur son réveil.

Alors que Niark dormait dans ses bras, Maleck sortit une pierre noire de sa poche, alors qu'il la comprimait dans ses doigts elle émit une douce lueur dorée qui devint ensuite une forte lumière rouge. Il vérifia que Niark dormait toujours en l'embrassant.

Toujours au pays des rèves princesse?

N'ayant pas de réponse il déserra les doigts révélant ce qu'il avait fait de la pierre, une magnifique bague ornée d'un rubis d'un rouge intense.

Bon il ne me reste plus qu'à trouver l'emballage adéquat et le contexte pour l'offrir.

Il observait la poitrine de Niark se soulever et s'abaisser au rythme de sa respiration et soupira:

Ca serait mieux si j'avais aussi un coeur à t'offrir, mais il à été détruit.

Il rangea l'anneau dans sa poche et écouta sa princesse marmonner dans son sommeil le sourire aux lèvres.

Niarkinou dormait paisiblement sur Maleck, quand un bruit suraiguë la réveilla.

-Maleck?!!

Elle observait bien la pièce, elle était toujours dans la Taverne mais aucune trace de Maleck.

- Maaaaaaaaaaaaaaaaleck cria de plus belle NIarkinou

Elle continua à crier son prénom tout en paniquant, ne voyant personne réagir.
Elle sortit pour voir si il n'était pas dehors, elle regarda dans les chambres, il y avait encor ces affaires mais il n'était pas la même dans la cave il n'y était pas.
Niarkinou hurlait de plus belle quand elle s'effondra à genoux par terre.

-Mais...heu...humpf.

Et Les larmes continuait coulées.

Alors qu'elle était à genoux elle entendit la voix de Maleck mais lorsqu'elle se releva elle eut un étrange sentiment. La voix disait:

Suis moi.

Elle ne savait pas quoi mais quelque chose la dérangeait. Après l'avoir suivi pendant quelques mètres elle réalisa que le monde autour d'elle était étrangement lumineux elle s'arrèta et alors que celui qu'elle avait pris pour Maleck se retournait elle lut dans ses yeux ce qui lui fit comprendre que ce n'était pas Maleck: la peur, il y avait de la peur dans ses yeux.

Allons fais moi conf....

Le regard de la copie se fixa sur quelque chose au loin derrière Niark et la peur se transforma en terreur. Alors que Niark se retournait elle vit les ombres se plier et se rassembler en un point et de ce point sortit une créature démoniaque aux formes vaguement humaines mais à la peau blanche et deux ailes de chauve souris dépourvues de membrane ornant son dos, sa voix semblait familière à Niark mais elle n'osa bouger alors que la créature se jettait sur la copie.

Eh bien Loki, tu es le dernier que je pensait voir aider Odin, la peur que je te succite serait elle plus grande que ta haine de ton géniteur? En tout cas tu es bien fou si tu pensait que tu pouvais l'emmener loin de moi en la faisant passer dans un autre plan, je ne te laisserai pas la toucher.

Au moment où il frappa, la copie de Maleck disparut la créature se tourna vers Niark retira de sa main une bague qu'elle passa au doigt de Niark et celle-ci sentit un courant électrique la parcourir puis une douce chaleur l'envahir et.... elle se réveilla dans les bras de Maleck, au mileu de l'auberge dans laquelle elle s'était endormie.

Alors princesse on fait des vilains cauchemards? Je sais comment les chasser.

Il sortit de sa poche la bague qu'il avait créé.

En restant à mes côtés pour toujours.

Niark reconnut tout de suite la bague et se demanda si elle avait rêvé ou s'il y avait plus que ça avant de se rendre compte que ce que venait de lui dire Maleck n'était rien de moins qu'une demande en marriage.

Le sourire de Niarkinou n'attendit pas pour se montre sur son visage. Elle balbutia, et n'en croyait pas ces yeux.

-mais..je ... veux...

Elle ne savait quoi dire à cette demande qu'il l'étonna énormement. Elle avait les larmes aux yeux, et son coeur n'arrêtai pas de s'accelerer. Ces mains sont devenus moites, et une chaleur lui entreprît le corps.

-hum... heu...j'ai un peu chaud là.

Elle décida donc d'enlever ces vêtements superflu, gardant le stricte nécessaire devinant juste ces courbes.

bon il va falloir mettre interdi au moin de 18ans c'est pas possible sa Niark tu es pas encor majeur tu peux pas provoquer comme sa.
Maleck la tu nous fais tu détournement de mineur attention c'est pas bien sa xD

bon alors la suite elle arrive je veux savoir se qui se passe

bien dit lol

bon allez la suite xD

Maleck caressait le corps dénudé de sa petite princesse.

Si les mots ne te viennent pas, il y à plusieurs façons non verbales d'exprimer tes sentiments.

Il la serra contre lui en l'embrassant puis releva les yeux après avoir entendu des gloussements dans un coin. Il vit les trois compères en train de les observer la langue pendante.

Je les avais oubliés ceux là, et dire que je t'avais fait la leçon quand tu étais decendue toute nue de ta chambre, mais je sais comment nous arranger un peu d'intimité.

Il ouvrit sa veste et les deux cicatrices de son dos s'ouvrirent, laissant sortir une énorme paire d'ailes au plumage noir qui les enveloppèrent tous deux.

Et voilà comme ça on ne craînt plus les regards indiscrets, alors, où en étions nous? Ah oui ça me revient.

Il reprit l'exploration du corps de Niark sans cesser de l'embrasser.

Niarkinou se laissa faire par Maleck mais l'arrêta un moment.

-je suis pas sur ... que... ca soit une bonne chose..je... désolé.

Niarkinou se retira des etreintes de Maleck, pris son manteau rapidement, se couvra et partit dehors courant et en pleurs.

Maleck la regarda partir et resta figé dans son fauteuil quelques instants puis il se releva avec un petit rire mélancolique

Et voilà, encore une fois je touche le bonheur et je le détruis, la prophétie était donc vraie, pas de bonheur pour les déchus.

Il poussa un soupir puis regarda la direction vers laquelle elle était partie.

Si je la poursuis je ne ferais que la faire souffrir un peu plus chaque jour.

Alors qu'il parlait ses plumes tombaient une à une de son dos en s'enflammant au contact du sol. Il baissa la tête résigné.

La rédemption? Une belle connerie, juste une torture de plus........ Bon il ne me reste plus qu'à faire ce pourquoi j'ai été créé et modelé........ Tout ça va me manquer, ils vont tous me manquer.

Quand il releva la tête toutes ses plumes avaient disparue ne laissant qu'un squelette d'ailes griffues dans son dos, son teint avait pâli et ses yeux noirci, il était de nouveau Apocalypse, il sorti et se trouva face à ses 4 cavaliers et enfourcha sa propre monture. Alors qu'ils allaient partir un sixième les rejoignit.

- Mortanius le nécromant, depuis le temps que tu est dans l'ombre tu as enfin choisis un camp.

- Disons plutôt que je sais à qui va ma loyauté en ces temps de guerre.

- Dis plutôt que comme moi les Asses t'ont déjà tout pris même ta mémoire et le droit de mourir alors nous n'avons plus rien à perdre à les combattre, juste à gagner notre liberté.

- En quelque sorte.....

Après avoir pris quelques minutes pour observer ce qu'il ne verrait sans doute plus il se retourna vers les cavaliers.

En avant, allons récupérer notre droit au néant et au repos

Toujour entrain d'observer Nevak vut partir Niarkinou en pleurant.

Puis il vit Maleck se retransformer en cette chose sans pitier ni crainte en Apocalypse.

il regarda les deux autre autour de lui.

-je vais rattraper Niark et vous rattrapez Maleck mais fêtes attention demandé lui seulement se qu'il va faire et si possible qu'il revienne.

Nevak se transforma en lycan puis parti à la recherche de Niarkinou

Il la retrouva un peu plus loin,il s'approcha doucement d'elle s'assie just à côté puis redevient normal.

-je peux rester avec toi???

Niarkinou assis par terre, la tête dans ces genoux, regarda Nevak qui lui parlait.

- si tu veux...

Puis elle replongea de nouveau son regard dans le vide.

nevak la regarda et se dit que se n'est pas trés bon de la voir dans cet état

Il passa son bras par dessus elle

Quesqu'il y a?...Pourquoi tu es comme sa???

[i]Nevak espère avoir une reponse de Niark et qu'il arrivera à la faire aller mieu

Après avoir chevauché sur toutes les terres entre Midgard et Asgard Maleck se retrouvait à la tête d'une armée, composée d'elfes des cendres et de centaures pour la plus grande partie, à se côtés se tenaient plus d'une créature mystique, Fäfnir le grand dragon, Fenrir le loup dont les asses avaient prédit qu'il dévorerai la dépouille d'Odin, Asmodée le démon gardien et bien d'autres encore.

C'était nouveau pour lui, il n'avait jamais eu d'armée sous ses ordres et pourtant chacun d'eux lui confiait sa vie, les elfes le nommaient "Maître de Guerre" alors que les centaures le nommaient "Lupercal". Alors que la guerre allait commencer il s'exila dans sa tente, lustrant l'armure que Mortanion avait fait préparer pour lui, il fixa les différents signes qui attestaient de son rang et murmura pour lui même.

-Ai-je le droit de les mener à la mort? Qu'ai-je fait qui mérite un si grand respect à part traîner ma carcasse au travers des âges?

Alors qu'il sombrait dans le doute il esquiva instinctivement un coup de lame porté au niveau du cou hors de son champ de vision, d'un geste fluide tout autant que machinal il pivota et d'une clef de bras désarma son adversaire avant de rattraper l'arme et de la placer sur la gorge de l'assassin. Il fut surpris de reconnaître ce visage là ou il aurait attendu celui anonyme d'un homme de main des faux dieux.

-Aradia... Aradia Coleridge cela fait si longtemps, es-tu revenue pour tester ma progression?

Alors qu'il retirait l'épée de sa gorge, la jeune femme se dégagea et vive comme l'éclair retourna sa prise afin de tenir à son tour Apocalypse à sa mercie.

-Estimes toi heureux que je déteste les dieux autant que toi car tu n'a fait que peu de progrès en six siècles.

Elle relâcha à son tour son étreinte mortelle en s'éloignant suffisamment de lui pour éviter toute contre attaque et rengaina son arme.

-J’ai entendu la voix d’un petit garçon larmoyant et j’ai voulu mettre fin à ses souffrances et je suis tombée sur toi… Moi qui pensais faire un festin je tombe sur une vieille carne.

Maleck se laissa tomber dans un fauteuil.

-Qui suis-je Aradia ? Pourquoi m’ont-ils choisi pour les mener au combat.

-Tu as déjà mené des troupes au combat.

-Une escouade de six guerriers dans un combat contre les vampires … Et nous avons perdu.

-Heureusement sinon je ne serait pas là pour te botter le train. Tu as l’expérience de ton côté, l’ennemi n’a pas combattu depuis qu’il a forgé son trône, ta vie n’est qu’une suite de combats, voilà pourquoi toi et nul autre, tu es le seul qui peut les jeter à bas.

-Ah ! Toi qui me reconnais des qualités, le monde dois vraiment être au bord du désastre.

La vampire s’approcha de lui et l’embrassa

-Il y à longtemps que je te connais des qualités, mais il faut t’en montrer digne pour que je l’avoue.

Maleck la repoussa et saisit son armure qu’il commença à enfiler.

-Je t’ai aimée il y à longtemps Aradia, mais comme toutes les autres tu m’as repoussé, l’amour pour moi n’est plus que souffrance et je ne puis m’y replonger tant que ma malédiction perdure.

Il prit une profonde inspiration et sortit de la tente engoncé dans son armure et l’épée à la main, la tempête approchait et il s’apprêtait à la déclencher.